Après un long feuilleton judiciaire ayant débuté en 2017 en pleine campagne présidentielle, la Cour de cassation a tranché dans l’affaire des emplois fictifs à l’Assemblée nationale.

Mercredi 24 avril, la Cour a reconnu la culpabilité de l’ancien Premier ministre, sa femme Penelope Fillon et leur ancien suppléant. La Cour de cassation confirme ainsi la culpabilité des prévenus pour détournement de fonds publics et complicité, mais a estimé nécessaire de réexaminer les peines et les dommages et intérêts à verser.

Les condamnations initiales, notamment celle de François Fillon à quatre ans d’emprisonnement, dont un an ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, seront réévaluées lors du nouveau procès.