Jeudi 6 juin, les députés ont adopté, par 88 voix contre 50, l’article 5 du projet de loi relatif à la fin de vie.

L’article 5 instaure et définit la fin de vie et prévoit également que la personne qui en a exprimé la demande s’administre la substance létale elle-même. L’article prévoit que si celle-ci n’est pas en mesure physiquement d’y procéder, alors il serait possible de se la faire administrer « par un médecin, un infirmier ou une personne majeure qu’elle désigne et qui se manifeste pour le faire ».

S’ils ont voté pour l’article, les députés ont cependant supprimé, contre l’avis du gouvernement, la possibilité pour un proche d’administrer la substance létale.