L’ancien Premier ministre François Fillon a saisi, le 23 août, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) à la suite de sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs à l’Assemblée nationale.

Le 24 avril dernier, la Cour de cassation avait confirmé la culpabilité de l’ancien chef du gouvernement, celle de son épouse ainsi que celle de l’ex-député UMP Marc Joulaud.

L’avocat de François Fillon a expliqué, le 30 août dernier, au micro de France Bleu Maine que l’ancien Premier ministre « dénonce la violation, par la justice française, des principes d’indépendance et d’impartialité garantis par l’article 6.1 de la Convention européenne des droits de l’Homme, ainsi que la méconnaissance de l’article 7 de cette convention ».

Son épouse Pénélope Fillon et l’ex-député UMP Marc Joulaud ont également déposé un recours devant la CEDH en vue d’obtenir l’annulation de leur condamnation.