Mardi 21 mai s’ouvre le procès historique de trois généraux syriens du régime du président de la République arabe syrienne, Bachar al-Assad. Ils seront jugés par défaut jusqu’à vendredi pour la mort de deux bi-nationaux dans les années 2010.

Ali Mamlouk, Jamil Hassan et Abdel Salam Mahmoud risquent dans cette affaire la réclusion à perpétuité pour la mort de Mazzen Dabbagh, conseiller principal d’éducation au lycée français de Damas, et de son fils Patrick, étudiant en deuxième année d’arts et sciences humaines à l’université de Damas.

Les trois généraux sont sous le coup de mandats d’arrêt internationaux pour « complicité d’actes de tortures, complicité de disparitions forcées, complicité de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de délits de guerre » dans le cadre de cette affaire.

L’avocate de la famille Dabbagh et de la Fédération internationale des droits de l’Homme estime qu’il s’agit du « plus haut niveau de responsabilité du régime syrien à jamais comparaitre en procès« .