Le lundi 1er juillet, les neuf juges de la Cour suprême américaine ont statué sur l’immunité de l’ex-président et candidat à la présidence, Donald Trump.

Donald Trump est le premier ex-président des États-Unis à affronter la justice pénale pour des actes commis alors qu’il était en fonction. Il est d’ailleurs visé par quatre procédures pénales différentes.

Par six voix contre trois, les juges de la Cour suprême ont considéré que « le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels », mais qu’il « a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels ».

Cette décision de la Cour suprême conduit au renvoi de la question de l’immunité pénale de Donald Trump en tant qu’ex-président aux juridictions inférieures. Ce renvoi entraîne notamment un retard dans la tenue de son procès fédéral à Washington, ce qui pourrait empêcher ce dernier de se tenir avant l’élection présidentielle américaine prévue en novembre.

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