Le 9 juillet 2024, un arrêté avait été publié au Journal officiel autorisant l’exploitation d’une « hélisurface » ou plateforme permettant le décollage et l’atterrissage des taxis volants située sur la Seine au niveau d’Austerlitz, et son « ouverture à la circulation aérienne publique » jusqu’au 31 décembre 2024 au plus tard.

À la suite de cette publication, la mairie de Paris avait annoncé vouloir déposer un recours en justice contre le projet qui constitue pour un grand nombre d’élus municipaux »une aberration écologique ».

Mercredi 24 juillet, la plus haute juridiction administrative française a tranché. En effet, la juge des référés (c’est-à-dire, un/une juge qui statue en urgence afin de protéger un droit ou une liberté et rend une décision provisoire dans l’attente d’une audience au fond) a rejeté les arguments des requérants. Ce rejet, intervenant deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, permet ainsi à l’entreprise allemande Volocopter et à ADP, qui s’est associé dans ce projet à la région Île-de-France, de pouvoir profiter de la vitrine des Jeux pour leur expérimentation.

L’audience au fond devrait quant à elle se tenir à l’automne.