Mardi 28 mai, le Sénat a adopté en première lecture, une proposition de loi du groupe Les Républicains visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre.

Parmi les restrictions, on peut citer la limitation des bloqueurs de puberté ou encore l’interdiction des traitements hormonaux et des chirurgies de réassignation mentionnés dans l’article 1 du projet de loi.

Les associations de personnes trans sont fermement opposées à ce projet de loi. La directrice de l’association Outrans, Anaïs Perrin-Prevelle, a d’ailleurs soutenu qu’en cas d’adoption, ce texte « serait l’un des plus restrictifs au monde en matière de prise en charge des mineurs trans ».