Depuis le lundi 13 mai, la Nouvelle-Calédonie est le théâtre de violences urbaines. Ces violences ont débuté dans le cadre de la mobilisation contre la réforme constitutionnelle concernant la Nouvelle-Calédonie. Cette réforme visant à élargir le corps électoral de l’archipel était vivement contestée par les indépendantistes. Depuis cette date, neuf morts ont été recensés, dont deux gendarmes.

Christian Tein, chef de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), et plusieurs autres militants soupçonnés d’être « les commanditaires » des révoltes qui ont embrasé l’archipel, ont été placés en détention provisoire samedi et transférés dans la nuit de samedi à dimanche en France métropolitaine pour être placés en détention provisoire. Les prisonniers ont fait appel de cette décision, la justice doit statuer dans les quinze jours à venir.

Ces arrestations et transferts sont à l’origine de la reprise des violences sur l’archipel dans la nuit de dimanche 23 à lundi 24 juin. De nombreux affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre et les indépendantistes.

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