Depuis le lundi 13 mai, la ville de Nouméa est le théâtre de violences urbaines. Ces violences ont débuté dans le cadre de la mobilisation contre la réforme constitutionnelle concernant la Nouvelle-Calédonie. Après le vote favorable du Sénat en avril, l’Assemblée nationale doit se prononcer aujourd’hui sur la réforme. Les deux chambres doivent adopter le texte à l’identique.

Cette réforme vise à élargir le corps électoral de l’archipel. Aujourd’hui, seuls les Kanaks, les habitants installés dans l’archipel avant 1998, et leurs descendants ont le droit de voter aux élections locales. Avec la réforme, les résidents installés depuis au moins dix ans en Nouvelle-Calédonie pourront également voter aux élections provinciales ou aux référendums concernant l’archipel.

Les indépendantistes sont particulièrement mobilisés contre ce texte. Ils craignent, entre autres, que cela contribue à « minoriser encore plus le peuple autochtone kanak ».

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