C’est en tout cas ce que souhaite le Premier ministre Gabriel Attal. Ce vendredi 24 mai, il a affirmé vouloir l’adoption d’une loi, et ce, avant la fin de l’année, afin d’instaurer une comparution immédiate pour les mineurs entre 16 et 18 ans.

Cette volonté s’inscrit dans la lignée de son discours prononcé le 19 avril à la suite des différents faits divers impliquant des mineurs, discours dans lequel le Premier ministre avait appelé à un « sursaut d’autorité ».

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La procédure de « comparution immédiate » pour les mineurs à partir de 16 ans ne serait toutefois applicable que dans certains cas. Cette proposition étant très critiquée par les syndicats de magistrats, Gabriel Attal se veut rassurant. La procédure ne pourrait s’appliquer par exemple que lorsque le mineur entre 16 et 18 ans serait l’auteur de violences aggravées ou encore s’il est récidiviste.

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